1. |
Un Seul Sens
02:51
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Comme un truc qui te dérange,
il y a toujours un mais.
T’es de celles que tout dérange,
pas trop bien adaptée.
Trajectoire en dent de scie,
dépenser sans compter.
T’es aveuglée, éblouie,
dans la lutte se noyer.
Dans un seul sens, t’as ça dans l’sang
Nulle n’est de fer,
c’est ta merde finale.
Le collectif loin derrière,
la plongée infernale.
Moment critique tu baisses la garde,
les ombres précèdent les charognards.
Le temps qui passe efface les larmes,
elles font les couches de nos histoires.
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2. |
Mauvais Rêves
02:35
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Il fuit comme un éclair,
des heures à frapper de colère.
iI trace sans prévenir,
laisse que des vieux souvenirs.
Des torrents d’images,
des cendres sans odeurs.
Aucun dieu, aucun martyr,
des tombes sans fleurs.
Un goût de rien,
un goût de mort,
plus que des mauvais rêves,
à défaut de jours meilleurs,
plus que des mauvais rêves
Perdu dans le néant,
pas d’illusion, des rêves déchus.
Espoir malade, aucun traitement,
en ligne droite, droit dans le vide
Des nuits qui empoisonnent,
des jours qui paralysent.
Être suprême pulvérisé,
attendre encore un nouveau souffle.
symptôme révélateur
du manque et du néant
carence irréversible, carence irréversible
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3. |
Muses Et Défaites
02:28
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On chante on danse
mais on oublie pas.
Le soleil claque des dents,
cadencé pas à pas.
Dedans, c’est trop tendu,
par le haut, par le bas.
Des mutismes, des exclus,
experts en accueil froid.
Tout va de plus en plus vite
aspiré par l’époque.
Cours après le rythme,
cherche l’air en syncope.
Mais on ne brade pas l’envie,
au risque de troubler la fête.
On continuera chérie,
entre muses et défaites.
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4. |
Années De Plomb
02:47
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Que restera t-il sur ces murs saturés ?
Quand à bâtons rompus, on embrassait la foule ;
On embrasait notre saoul dans nos cœurs déjà mort
On y croit encore mais pour combien de temps ?
Des années de plomb, le poids sur les épaules
La rage contre ce monde et tout ce béton
À compter les secondes, les jours défilent, ça s’arrange pas
Si facile à dire insupportable à vivre
Devoir rester d'aplomb face à la pression
la répression sévit et l'ennemi s'organise
Même si on aime lutter, on préfère exister ;
À quand les jours meilleurs, fini l'angoisse, la peur.
PARLE NOUS DE CRISE D'ADOLESCENCE
si c’est ce que tu penses, ça nous arrange
Bonbonnes de gaz, clous ça sent l’essence
si c’est ce que tu penses ça nous arrange
parle nous de crise d’adolescence
SI C'EST CE QUE TU PENSES, ÇA NOUS ARRANGE
bonbonnes de gaz, clous, ça sent l’essence
vive l’état d’urgence, crève la france !
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5. |
Exil
04:00
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Pas de répit il faut s'organiser,
pas le choix dans l'adversité.
Le butin à porté de main,
sans cesse remis au lendemain.
J'ai essuyé les tempêtes,
la mort m'a fait crédit.
Rien à faire il faut que je m'entête,
immobile je suis défunt en sursis.
Et si exil tu m’étais conté.
Un jour en cage demain la rage
Tout ici me fait la morale,
votre haine est bien trop banale.
Devant moi vos vices s'étalent,
rester droit me fait du mal.
Partout chez moi, je resterais fier,
moi debout et toi solidaire.
Rien à prouver, j’ai ma bannière,
on ne laissera personne à terre.
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6. |
Amour
04:20
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Froid dimanche d'hiver,
Tu ouvres les yeux ce matin,
Un voile blanc sur les toits,
Tu te blottis, tu as froid.
Il va falloir se lever,
trouver un sens, ne pas céder,
à l'envie de s'enfoncer,
De se perdre et d'oublier,
qu'hier soir, c'était samedi
qu'on a voulu se faire croire...
Froid dimanche d'hiver,
Perce nos peaux, creuse nos plis,
corps à corps anonyme,
pour oublier le moment ultime.
Où il faudra ouvrir les yeux,
respirer encore un peu,
Se dire que demain ira mieux.
Ce mal de tête qui nous écœure,
ce mal de cœur qui s'entête.
Et dire qu'hier, on a voulu croire...
Que nous laisserons croire, ces froids dimanches d’hiver
Quand on a l’âme en peine, que les problèmes se ramènent ?
Froid dimanche d'hiver,
Gèle nos voix et nos envies,
La force de rester unis,
Dans le verglas et sous la pluie.
Il faudra trouver la folie,
Pour oublier que rien ne tient,
Trouver l'allumette mal éteinte,
Qui mettra le feu à nos lits.
Et génèrera des étreintes sociales ,
qui nous laisseront croire...
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7. |
NLK
02:22
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Noircir les murs, 3 lettres en coulure
T’effaces, repeins, On repasse et dégrade.
T’es zaraf dans ta mondéo, t’as nôte blaze pas nos photos.
NLK ACAB, dans ma rue, dans ma teuté.
Des sales guitchs pour des sales flics
Nique les decks et leur sale monde
Dum bum fat cap sauvage vandale
Dum bum fat cap sauvage vandale !
Influencer l’décor, au fat, salir encore.
Sur les rails, sur les ponts, dans les rues crades de Leli city
Avec la clique on trace la nuit, Nique les krew, pas de bandes rivales.
NLK ACAB l’équipe d’en face c’est les condés.
NLK ACAB
SAUVAGE VANDALE !
SAUVAGE VANDALE !
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8. |
Feu Sacré
03:18
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Ce putain de diable chevillé au corps,
rivé à l'âme c'est mon lot c'est mon sort.
Il brûle il danse, mon feu sacré,
je l'apaise, il tense, encore plus émeutier.
Contraire du sage, il n'assume pas vieillir,
évite mon miroir, il ne veut plus subir.
Petite voix, boussole, dans cette réalité,
il me dit quand tu ment, phare dans l'obscurité.
Diable au corps tu ronges ton frein
Feu sacré veut tout brûler
Diable au corps qui reste en chien
Feu sacré trop ligoté
Il évite ce qui brille et se tient à l'écart,
peut surgir et me grille, te fusille du regard.
Souvent silencieux, et mal interprété,
préfère le sinueux, d'une route mal éclairée.
Et puis quand il s'exprime quand il aurait dû s'taire,
moi je persiste et signe, tu jubile t'es à terre.
Réfléchissez y deux fois, avant de trop parler,
paraît que le silence est d'or quand dort le feu sacré.
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